Symptômes intestinaux
Quel est le problème ?
Bien que les ballonnements ne soient généralement pas associés à la ménopause, ils constituent l'un des symptômes les plus courants. Ce phénomène est lié à une augmentation de la production de gaz intestinaux et à la rétention d'eau due aux fluctuations hormonales et peut également être associé à une prise de poids. Ce symptôme est généralement associé au cycle menstruel. Les femmes qui ont déjà souffert de ballonnements pendant le syndrome prémenstruel reconnaîtront probablement ce symptôme.
Quelles en sont les causes ?
Les œstrogènes influencent notre système digestif : ils agissent sur la rétention d'eau qui se produit naturellement dans le cadre du cycle menstruel, en particulier dans les jours qui précèdent les règles en raison de l'augmentation du taux d'œstrogènes. Lorsque le taux d'œstrogènes devient irrégulier pendant la périménopause, la fréquence de la rétention d'eau augmente également, ce qui entraîne des ballonnements.
En outre, les œstrogènes influencent la production de bile, une substance produite par le foie et stockée dans la vésicule biliaire, qui facilite la digestion des graisses. Si les graisses ne sont pas digérées correctement, cela peut entraîner des ballonnements.
Quelles sont les solutions disponibles ?
Quelques ajustements dans ton alimentation peuvent aider. Pense à manger suffisamment de fibres pour éviter la constipation. Boire suffisamment, environ 2 litres par jour, est indispensable. Les aliments riches en phytoestrogènes, comme le soja ou les graines de lin, contiennent des composés qui favorisent l'équilibre hormonal et soulagent les ballonnements.
Une cure de probiotiques est également à envisager. Les probiotiques assurent un bon équilibre de la flore intestinale, également appelée microbiote. Ces "bonnes bactéries" aident à prévenir ou à corriger les troubles liés à la digestion, au système immunitaire et à la santé du côlon.
Pour éviter les ballonnements, le sport est également important, car il permet de lutter contre deux facteurs de risque très importants : le stress et la constipation.