Meno Health. Clinical Evidence.

TWC #045: Mon statut hormonal – ce que je dois savoir.

Mon statut hormonal – ce que je dois savoir.

Je voudrais savoir si je suis ménopausée. C’est pourquoi je fais faire un bilan hormonal. Un bilan hormonal est un examen qui consiste à mesurer différentes hormones dans le sang afin de déterminer si elles se situent dans une fourchette normale.

Mais ce n’est pas si simple. Il existe différents tests de statut hormonal et l’interprétation des valeurs demande beaucoup d’expérience.

Regardons de plus près.

Que mesure-t-on lors d’un bilan hormonal ?

La mesure d’un statut hormonal peut avoir une portée variable. On te prélève du sang et on mesure les paramètres suivants (selon l’étendue).

  1. FSH (hormone folliculo-stimulante)
  2. LH (hormone lutéinisante)
  3. Œstradiol (E2)
  4. Progestérone
  5. Testostérone
  6. Hormones thyroïdiennes (TSH, T3, T4)
  7. Cortisol
  8. Prolactine
  9. AMH (hormone anti-Müller)

L’évaluation donne des valeurs et des limites. Toutefois, celles-ci ne disent pas grand-chose en soi, mais doivent être interprétées dans leur ensemble. Ce qui est bon pour une femme peut être limite pour une autre. Il est donc très important de comprendre la femme dans son ensemble, c’est-à-dire le contexte clinique, l’âge et les conditions de vie, afin de tirer les bonnes conclusions. Dans la newsletter «#017 : Qu’est-ce qu’un test d’œstrogènes ?», nous avons examiné spécifiquement le test d’œstrogènes.

Quand un bilan hormonal est-il recommandé ?

L’âge moyen de la ménopause est de 51 ans, mais elle peut survenir de nombreuses années plus tôt. Il est donc judicieux de faire un bilan hormonal vers l’âge de 40 ans afin de connaître la situation de départ, et à nouveau lorsque les premiers troubles de la ménopause apparaissent. Il est également utile en cas de troubles importants de la ménopause, afin qu’un traitement hormonal substitutif puisse être envisagé.

Que disent les valeurs ?

  1. FSH (hormone de stimulation folliculaire)

Au moment de la ménopause, le taux augmente. Plus le taux est élevé, plus la fonction ovarienne est faible. En post-ménopause (après l’arrêt des règles), le taux de FSH est supérieur à 20 UI/ml.

  • LH (hormone lutéinisante)

Ce taux augmente pendant la ménopause. Le taux de LH indique normalement l’ovulation.

  • Œstradiol (E2)

Une baisse du taux d’œstradiol indique le début de la ménopause et est une hormone du groupe des œstrogènes. Plus le taux est bas, plus le fonctionnement des ovaires est faible (en permanence en dessous de 10 pg/ml).

  • Progestérone

La progestérone est une hormone sexuelle qui régule entre autres le cycle menstruel et la grossesse. Une carence en progestérone entraîne des irrégularités du cycle menstruel pendant la ménopause. En post-ménopause, il n’est pas indispensable de déterminer le taux de progestérone, car il faut toujours administrer de la progestérone dans le cadre d’un traitement hormonal substitutif à base d’œstrogènes, sous peine d’augmenter le risque de cancer.

  • Testostérone

La testostérone est une hormone sexuelle qui agit non seulement chez les hommes, mais aussi chez les femmes, bien que dans des quantités différentes.

  • Hormones thyroïdiennes (TSH, T3, T4)

Un dysfonctionnement de la thyroïde peut survenir pendant la ménopause et provoquer des symptômes similaires à ceux de la ménopause.

  • Cortisol

Le stress peut augmenter pendant la ménopause. Le cortisol peut être un marqueur de la réaction de l’organisme au stress.

  • Prolactine

Une augmentation du taux de prolactine peut être le signe d’autres problèmes de santé qui peuvent survenir pendant la ménopause.

  • AMH (hormone anti-Müller)

Un faible taux d’AMH peut indiquer une faible réserve ovarienne et signifier que la ménopause progresse.

À partir de quelles valeurs faut-il envisager un traitement hormonal de substitution ?

Malheureusement, il n’y a pas de réponse claire à cette question. Ce qui est important, c’est le tableau d’ensemble. Il s’agit toujours de traiter les symptômes avec une dose aussi faible que possible. Rien que cela permet d’améliorer sensiblement la qualité de vie.

Quand ne dois-tu pas envisager un traitement hormonal de substitution ?

En cas de cancer, notamment de cancer de l’ovaire ou du sein, ou plus généralement de tumeurs produisant des hormones, il ne faut pas commencer de traitement hormonal de substitution.

Que dois-je savoir d’autre sur le traitement hormonal de substitution ?

Si tu souhaites en savoir plus sur le traitement hormonal de substitution, tu peux lire notre article de blog «Traitement hormonal de substitution (THS) – Que dois-je savoir ?

Nous espérons que ces informations t’aideront à mieux comprendre la ménopause et à prendre des mesures pratiques pour y faire face. Si tu as besoin d’un conseil personnel ou d’un soutien sur ton chemin à travers la ménopause, contacte The Women Circle ici.

Dans notre prochain numéro, toujours le samedi à 9 heures, nous aborderons d’autres aspects de la ménopause et de la santé des femmes. Restez informée et sentez-vous bien dans cette phase particulière de votre vie.

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